Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge... Picasso
je ne crois pas etre la seule à attendre avec impatience le retour de la période des matinées ensoleillées où le soleil nous lève tot le samedi et nous fait sortir pour rien, pour aller au marché chercher des fleurs ou du basilic, pour aller flaner dans une librairie et en sortir avec un bouquin à lire au soleil devant la fontaine des giardini pubblici... où s'habiller prends trente secondes- marcel blanc ou marcel bleu?- où l'apéro n'en finit pas de s'étirer sur les places où les mojito, les caipiroska alla fragola et les spritz coulent à flots, voir s'installer le Lemon bar et les musiciens sur le Naviglio et boire des cafés frappés en fin de matinée le dimanche...prendre le train pour n'importe où, Pavia, Bergamo ou Como, pour voir comment brille le soleil sur d'autres places, dans d'autres fontaines... et s'agglutiner sous des tonnelles ou autour de points d'eau...
en attendant, boutonnons nos manteaux et traquons les couleurs où elles se cachent... chez Ennji par exemple, où l'idée si jolie a germé, d'ordonner les vetements par couleur... et si les vestes et les bottines sont encore là, vous les voyez, non, les rayures et les volants des collections été? les robes fleuries et les ballerines?