le moral dans le basilic...
désolée encore de ne pas etre plus présente ici... mais l'ordi refuse d'obéir (et celui qu'on m'a prété aussi... ça doit etre mon magnétisme je pense...)
alors, en vrac, un condensé de ces derniers jours...
l'exposition Gabriele Basilico tout d'abord, intitulée "ritratti di fabbriche", avec ses magnifiques photos des zones industrielles pauvres de Milan, ces usines qui deviennent monuments à la lumière d'un cliché, et cette ambiance proprement milanaise de dimanche matin dans les rues desertes de la périphérie...
La deuxième partie de l'expo, "mosca verticale", consiste en une série de clichés pris d'en haut des tours staliniennes de Moscou. Une vision panoramique qui favorise l'observation de la ville dans son ensemble, et soulève ses contradictions... j'avoue que, n'ayant jamais vu Moscou et connaissant peu l'histoire de la ville, ces photos, outre leurs qualités esthétiques, m'ont laissé de marbre...
Beaucoup plus en tout cas que la troisième partie de l'expo, une projecton de films documentaires sur le photographe au travail, sur le littoral nord de la France en 1984, à Milan au pied du Pirellone, ou encore à Beyrouth en 1991...
pour ceux que ça interesse, une petite vidéo sur le travail de ce photographe par ici... (en gros c'est Milan avec des images de Beyrouth intercalées, puis le littoral du nord, puis un peu de Moscou et de Rome aussi)
et puis hier, un cours de claquettes d'une heure et demie (dur pour un dimanche matin) qui m'a laissé les genous en compote pour la journée, et le soir un formidable diner polonais à la lueur des bougies, qui s'est achevé sur l'annonce de la victoire de la droite aux elections chiliennes, nous laissant le devoir de consoler l'ami chilien présent à grand renfort de gateau aux pommes...
et puis aujourd'hui, une découverte... alors que je me disais justement que l'année ne commençait pas bien fort sur plusieurs plans et que la vue du sapin s'étiolant dans le salon me filait le cafard, j'apprends que le 18 janvier a été déclaré "jour le plus déprimant de l'année" selon une étude de la déprime menée par FirstCare, une société qui aide les entreprises à combattre l'absentéisme... il s'agirait en fait tous les ans du troisième lundi du mois de janvier... la météo? les bonnes résolutions qui flanchent déjà? les 3 kilos pris à Noel? les disputes familiales que n'ont pas manqué de provoquer les repas de famille de fin d'année? le compte en banque qui a pris une claque? ou tout simplement la fin des bonnes choses, le stock de chocolat qui s'épuise?
en tout cas, le fait de savoir que ce sentiment de cafard est normal et partagé m'a donné un coup de fouet, allez on se bouge! du rangement, des projets à mettre en route, des ordis à réparer (!), un formidable livre à terminer (les mangeurs d'étoiles de Romain Gary, je vous en reparle à peine la dernière page dévorée), un sapin à débiter, un week-end à Bologne à organiser... en attendant le soleil et de sortir les spartiates de leur boite, et on tient comme ça, moral en flèche, au moins jusqu'au troisième vendredi du mois de juin, cette année le 21 juin, jour "le plus heureux de l'année", toujours selon la meme étude...
et vous, vous vous sentez comment?
ps: joyeux anniversaire papa!