j'ai vu Rome... (suite)
après ce repos bien mérité, et des toasts et du marbré en guise de petit déjeuner, nous avons pris le métro direction la banlieue... il est chouette mon mec hein? moi je l'emmène à Rome, et lui tout ce qu'il veut voir ce sont les batiments d'architecture fasciste du quartier de l'EUR en banlieue... une perle je vous dit...
c'est glamour Rome hein?
et pendant que monsieur s'extasiait, comme je suis bonne pate, je trouve toujours quelque chose à faire, ou un truc absurde à photographier... comme ce batiment aux 15 portes, qui portent toutes le numéro 8...cliquer pour agrandir... kafkaien non?
et des pommes de pin... abandonnées sur place à grand regret, car elles eussent été du plus bel effet sur ma table de Noel...
Après cet intermède architecto-culturel, je me suis auto-récompensée de ma patience en allant faire un tour aux puces de piazza della Marina (dont parlait une feuille de chou trainant à l'hotel)...résultat, des fripes en quantité dépassant l'entendement, il aurait fallu des heures pour farfouiller comme il se doit dans tout ce bazar... du coup, après un rapide coup d'oeil on s'est sauvé... non sans emporter une fabuleuse montre swatch vintage, sur le thème cher à mon coeur de la peche à la sardine...
ensuite, après un casse-croute tenant plus du gavage à la porchetta que de l'en-cas, dégotté dans une boulangerie-épicerie (forno castel sant'angelo, via del banco de s.spirito,44), nous avons pris le chemin de saint pierre de Rome.
mais malgrè l'envie d'aller voir la chapelle sixtine, nous n'avons pu nous résigner à affronter les bouffons qui gardent les portes du Vatican...
encore une balade, un dernier spritz sur le campo de' fiori, on laisse le reste pour les prochaines fois... la visite du Colisée, Michel-Ange, le Quirinale, le circo massimo, les temples et villas nous attendront... ça fait suffisament longtemps qu'ils sont là... ils ne sont plus à six mois près...
D'autant que nos aventures ne s'arretent pas là... il a encore fallu batailler dans le train contre la mauvaise fois d'une controleuse qui voulait faire payer un supplément à un charmant jeune homme (et moi, quand il y a du charmant jeune homme dans l'histoire, je me fais redresseuse de torts...) alors que le train était tellement pourri que le jeune homme en question n'avait meme pas d'appuie-tete...
(cherchez bien... l'appuie-tete est au dessus, vidé de sa mousse...)
Je sais, je vous embete avec mes histoires de trains... j'y peux rien, ils ont beau faire leur possible, ils ne parviendront pas à me décourager... d'autant que j'ai profité du voyage pour lire un livre excellentissime, dont je vous parlerez plus tard... dans quel autre endroit peut-on se permettre de lire plus de deux heures d'affilée? pour moi, y'a dans le train, ou alors sur la plage...